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Des valeurs morales, au début des années 50...

À l'heure actuelle, nous sommes témoins d'une réelle amélioration dans le comportement de nos jeunes gens ; et cette amélioration est certainement due à l'instruction plus poussée qu'ils reçoivent : on trouve stupide maintenant d'aller porter sa quinzaine au cabaretier. La preuve bien tangible de cette amélioration morale est la chute vertigineuse du nombre de cafés dont Guignies tenait les records.

1900 : 60 cafés – 1952 : 9 cafés

Comme partout, nous assistons cependant à une émancipation trop précoce de la jeunesse et particulièrement de la jeunesse féminine.

Les raisons :

1. le manque de vigilance des parents ;

2. l'inexistence d'associations de jeunesse ;

3. l'après-guerre qui a toujours comme séquelles les déchéances morales.

Les remèdes :

1. l'éducation familiale qui doit avoir comme point de départ l'exemple des parents ;

2. les œuvres post-scolaires visant principalement les jeunes filles : il restera toujours vrai que toute amélioration dans le comportement de nos jeunes gens sera fonction de leur attitude. Qui devrait en prendre l'initiative ? Le prêtre, secondé par une élite de demoiselles ; ensemble, ils pourraient, avec plus de chances de succès, entraîner la jeunesse féminine dans les sentiers du beau et du bien en lui montrant la noblesse d'une attitude plus digne et plus réservée.

 

 

(du document (ca 1953), illustré par Honoré Duhem, "Guignies",

de Jean Lemaire & Gérard Chandaras, instituteurs)

 Buvon toudi !– N'acaton né d'tér, 

 paské can ti pleu 

 cha col à sé py, 

 can ti fé du vin 

 cha vol din sé zy ! (sic)

  *   Ces 'pages' sont bâties sur le sable... 
 ... de ridicules circuits imprimés. 

 Du vent ! Une photo, une vidéo vous plaît-elle ? 
 Téléchargez-la, enregistrez-la sans attendre. 

 Imprimez donc sans délai quelques souvenirs, 
 à défaut de les graver dans la pierre... 

 pages créées sous Firefox et non conçues pour petits écrans mobiles... 

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